La chronique du mercredi matin : Great Teacher Onizuka

Hello les Geeks !

Tôru Fujisawa.
Tôru Fujisawa

Vous souvenez-vous du banc de l’école ? De cette sensation de ne pas toujours être compris par le corps enseignant ou même par les adultes ? De ne pas réussir à trouver sa place dans ce monde d’adulte alors même que l’on est encore un enfant tout en voulant prouver le contraire ? Ce problème que vivent tous les ados n’existe pas que chez nous. Il est également présent au Japon, un pays où la réussite sociale à une réelle importance.

Ce problème est tellement réel qu’il a inspiré, pas un, mais cinq manga —sans compter les spin-off— à Tôru Fujisawa : Young GTO (Shonan jun’ai gumi), Great Teacher Onizuka, Bad Company, GTO Shonan 14 Days et GTO Paradise Lost. C’est du second que nous allons parler.

Fiche technique

Fiche sur Yannick Zicot.

Great Teacher Onizuka —souvent appelé GTO— est une série d’animation japonaise adapté du manga du même nom. Réalisé en 1999 par le Studio Pierrot pour le compte de Fuji Television. Sa première diffusion en France était sur Canal+ dans l’émission La Kaz, présentée par Yannick Zicot et compte 43 épisodes.

Entre enseignement et anticonformisme

Great Teacher Onizuka.
Quand le démon ressurgit.

GTO nous compte les aventure d’un prof pas comme les autres : Eikichi Onizuka, 22 ans, célibataire et libre comme l’air (mais puceau). Ancien voyou et chef de gang, Eikichi Onizuka a bien du mal a trouver une carrière stable dans sa vie professionnelle. Enchaînant les petits boulots il se décide quand-même à passer l’examen pour devenir professeur (et aussi pour séduire les lycéennes et en épouser une). Pour cela il passera un stage dans un lycée. Manque de pot pour lui, il tombe dans une classe difficile. Les élèves essayeront de lui mener la vie dur et une des élèves tentera même de le séduire afin de le faire chanter. Bien évidemment, son passé finit vite par ressurgir et Onizuka leur donne une bonne leçon à sa façon. Suite à ça, toute la classe finit par le respecter. Il en profitera même pour arranger les relations entre la jeune fille qui essayait de le piéger et ses parents. Mais quid de l’examen dans tout ça ? Onizuka étant tête en l’air, il oublia de le passer. Mais, heureusement pour lui, son meilleur ami, Ryûji, lui trouva un entretient dans une école privée : Le Collège Seirin.

Great Teacher Onizuka.
En plus du karaté, Onizuka maîtrise aussi l’art du catch.

Onizuka passe l’entretient avec le Sous-Directeur, Hiroshi Uchiyamada, mais son CV et sa Lettre de Motivation pleines de fautes d’orthographe ne jouent pas en sa faveur. Il finira même par lui faire un German Suplex afin de le sauver d’une altercation avec un autre élève. Suite à cette histoire, Onizuka, dépité, décide de laisser tomber sa carrière de professeur pour devenir le GDO (Great Driver Onizuka)… jusqu’à ce que Ryûji le rappelle pour lui dire qu’il a réussi l’entretient.

Avec ce petit résumé des deux premiers épisodes on s’aperçoit tout de suite qu’Onizuka est un professeur anticonformiste. Malgré tout, Onizuka est aussi une personne avec un grand sens de la justice. Il n’aura de cesse de se battre pour ses élèves, même les plus difficiles, leur apprendra le sens de la vie, le sens des responsabilités, la confiance en soi et finira par obtenir leur respect. Sans s’en rendre compte, il s’attachera vraiment à son métier et se considérera comme un vrai professeur.

Un cocktail détonnant

Great Teacher Onizuka.
Le costume d’éléphant, un des nombreux déguisements complètement « WTF !! » d’Onizuka.

GTO c’est aussi une série pleine d’humour et de gags à foison. Les situations loufoques et grotesques ne manquent pas. Onizuka aime aussi se déguiser. Mention spéciale à son déguisement d’éléphant. Il a aussi sa manière bien à lui de relever les défis quitte à mettre sa vie en danger. Pour finir il n’est pas rare d’y trouver plusieurs références comme Doreamon ou Hokuto No Ken.

Si Great Teacher Onizuka est aussi bien c’est aussi parce que la narration est parfaitement ficelée. Les scènes loufoques laissent souvent place à des scènes bien plus sérieuses, voire dramatiques. On y parle de harcèlement morale, d’humiliation, d’abandon, de bizutage, d’amour, de dépassement de soi, d’espoir et d’amitié. Ce qui nous fait un cocktail parfaitement dosé.

Conclusion

Si vous n’avez jamais vu cette série, lancez-vous. Et si vous n’avez jamais lu le manga, lancez-vous aussi. Ce dernier est bien plus rempli et des préquelles, des suites et ainsi que des spin-off sont également disponibles chez Pika Edition.

Driver’s High, le générique culte interprété par le groupe l’Arc-en-Ciel.

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